Bon psychologue à Bergerac

Existe-t-il un bon psychologue à Bergerac ou ailleurs ? Personnellement je ne le pense pas. Ma conviction est la suivante : penser en bon ou mauvais n’a pas de sens pour un jungien, puisqu’un même sujet comprend ces deux opposés. Personne n’est l’un ou l’autre, mais les deux à la fois, et le but même d’une analyse est d’accéder à cette complexité intérieure. A partir de là, quel professionnel choisir pour atteindre cet objectif ?

Un psychiatre

Le psychiatre est le top de la profession parce qu’il est médecin ! Il a donc intégré des études en médecine, travaillé énormément les mathématiques et les sciences physiques, prouvé sa capacité à supporter le stress du concours...

Maintenant, un psychiatre exerce avec un diplôme, pas un expérience. Lors de son premier jour de travail, le psychiatre n’a qu’une connaissance théorique de l’inconscient, ce qui complique un peu sa tâche dans la mesure où, en la matière, la théorie reflète toujours des cas cliniques, une pratique.

Un psychologue

De la même façon, le psychologue possède un DESS, donc un numéro Adeli, mais il n’a nullement l’obligation d’effectuer un travail sur lui-même.

D’ailleurs, la plupart des méthodes utilisées par les psychologues agissent non pas sur l’inconscient mais sur le conscient. Les thérapies basées sur les problèmes ou les solutions visent un changement rapide du comportement du sujet, pas de son organisation psychique considérée dans sa totalité.

Ces méthodes ne sont-elles pas satisfaisantes ? Je partage mon cabinet avec un professionnel proposant des thérapies brèves, impossible donc pour moi de mettre en doute les résultats obtenus par ce biais.

Le psychanalyste

Le psychanalyste a effectué sa propre analyse, puis une analyse didactique, celle d’un premier patient supervisée par un autre analyste de son école.

Il est à l’écoute de l’inconscient du sujet, dans le but d’en révéler le fonctionnement, les répétitions, non pas seulement pour élargir le champ de conscience de son patient mais pour l’aider à résoudre des conflits internes et lui apporter une plus grande fluidité dans son être.

Le psychothérapeute

Le terme de psychothérapeute, récemment règlement, n’est pas encore toujours employé à bon escient. Il s’agit là encore de sanctionner un cursus universitaire, mais en prenant davantage en compte l’expérience du thérapeute, son analyse personnelle.

Et moi, et moi, et moi ?

Praticien en hypnose ericksonienne, je sais que le titre d’hypnothérapeute peut être mis en avant par n’importe qui, indépendamment de sa formation initiale, de sa pratique, de son éthique... Mais je sais aussi que les résultats d’une séance d’hypnose sont souvent immédiatement mesurables (pour l’arrêt du tabac par exemple, le traitement d’une phobie, des insomnies, des migraines...).

Praticien en rêve éveillé, je ne me pose pas vraiment de question quant à ce titre. Quelles études suivre pour étudier la symbolique des rêves, les manifestations de l’inconscient dans les états modifiés de conscience ? Je m’inscrirais immédiatement là où de tels savoirs pourraient se partager. En attendant, mon travail est avant tout personnel, cherchant dans les rêves, la méditation, le bouddhisme, l’auto-hypnose... des manifestations de notre nature fondamentale.

C’est également un long travail d’analyse personnelle, en rêve éveillé, qui me donne aujourd’hui le droit de partager cette expérience intérieure avec quiconque le désirerait.

Enfin, c’est un travail d’écriture, pour synthétiser mes acquis et commencer à les partager avec autrui.

En fait, si vous souhaitez me connaître, c’est facile, je réponds au téléphone, mais sachez-le, ce sera surtout et dans tous les cas l’occasion de vous rencontrer davantage vous-même, à l’intérieur.